Pièce d’étoffe légère et transparente dont les femmes se couvrent la tête, le visage et parfois une partie du corps, soit de façon habituelle, soit à l’occasion de certains événements ou de certaines cérémonies : voile de mariée, voile islamique.
تکهای پارچه که زنان به وسیلهی آن موی سر، گاهی صورت و بخشی از بدن خود را میپوشانند. حجاب میتواند همیشگی یا فقط به مناسبت برخی رویدادها یا مراسمها باشد: تور سر عروس، حجاب اسلامی.
En France, le port du voile, qu’il se décline en simple foulard, en hijab, en niqab ou en burka, est un débat sans fin, sans cesse réactivé. La loi du 11 octobre 2010, parfois appelée « loi sur la burqa », interdit de « dissimuler son visage » dans l’espace public, notamment à l’aide d’un masque, d’une cagoule ou d’un voile islamiste intégral. Sont concernés la burqa – qui cache entièrement le corps, y compris les yeux derrière un tissu à mailles – et le niqab – qui couvre le visage pour n’en montrer que les yeux. Ici, ce n’est pas le signe religieux qui est mis en cause par le législateur, mais bien la dissimulation du visage qui en découle. Le hijab (qui masque la chevelure mais laisse le visage dégagé) ne rentre donc pas dans le champ d’application de cette mesure.
Par ailleurs, la loi du 15 mars 2004 interdit les signes religieux, notamment le voile islamique, dans les écoles publiques.
در فرانسه داشتن پوشش سر که میتواند یک روسری ساده، حجاب، نقاب یا برقع باشد، یک بحث بیپایان است که مرتباً داغ میشود. قانون ۱۱ اکتبر ۲۰۱۰ که گاهی «قانون برقع» نامیده میشود، پوشش صورت با نقاب یا حجاب اسلامی را در فضاهای عمومی کاملاً ممنوع کرده است. این قانون شامل برقع (که کاملاً صورت را میپوشاند و چشمان را پشت یک تور پنهان میکند) و نقاب اسلامی (که در آن صورت پوشیده و فقط چشمان نمایان هستند) میشود. در این قانون نماد مذهبی توسط قانونگذار زیر سؤال نرفته، بلکه پوشاندن صورت ممنوع شده است. حجاب اسلامی که مو را میپوشاند، ولی صورت را نمایان باقی میگذارد، شامل اجرای این قانون نمیشود.
قانون ۱۵ مارس ۲۰۰۴ داشتن نشانههای مذهبی بهویژه حجاب اسلامی را در مدارس دولتی ممنوع کرده است.
L’État iranien, après avoir banni le port du voile dans l’espace public sous le règne de Reza Chah Pahlavi pendant les années 1930, rend obligatoire le port du voile pour les femmes en 1980, à la suite de l’instauration de la République islamique. Progressivement, le voile s’est transformé en un élément de mode pour de nombreuses iraniennes, qui portent des foulards colorés et lâches, des tuniques ou des vestes de plus en plus courtes, ouvertes et dégagées, créant par la même un style urbain. Afin de lutter contre ce que le régime appelle بدحجابی [badhejâbi, “port incorrect du voile”], il a instauré une police des mœurs, la گشت ارشاد [gasht-e ershâd, “patrouille de la guidance”, police des mœurs] qui veille au respect de ces dispositions, moyennant amendes et arrestations. Contester le port obligatoire du voile dans l’espace public ou sur les réseaux sociaux constituent une « atteinte à la sécurité nationale » et une « incitation à la débauche » et est passible de peines de prison.
En septembre 2022, Mahsa Jina Amini, une jeune femme kurde iranienne, a été arrêtée par la police des mœurs à Téhéran pour avoir mal porté son voile. Elle a été tuée pendant sa détention et sa mort a déclenché des manifestations massives dans tout le pays et donné lieu au mouvement زن، زندگی، آزادی [zan, zendegi, âzadi, “femme, vie, liberté”]. Malgré la répression, ce mouvement perdure et nombreuses sont les femmes qui prennent le risque de transgresser l’obligation du port du voile.