D’un point de vue général, la prostitution, que l’on peut définir comme la fourniture de services sexuels contre rémunération, n’est pas interdite en France aux majeurs, le législateur considérant qu’elle relève de la liberté individuelle entre adultes consentants. Elle est donc tolérée par le législateur, qui ne la prohibe que pour les mineurs et dans ses manifestations extérieures comme le racolage, le proxénétisme, le recours du client à une personne mineure ou vulnérable, ou, plus récemment, par la répression du client pour l’achat d’acte sexuel. 

Pour plus d'informations :

www.village-justice.fr

La prostitution n’est pas en tant que telle interdite en Iran. La loi interdit les relations sexuelles hors mariage (« adultère », zénâ), ainsi que les actes contre la « moralité publique » (mais pas la prostitution en particulier) qui sont passibles des coups de fouets ou paiement d’amende. La prostitution s’aggrave au rythme des crises économiques et de la paupérisation des classes moyennes et populaires. Il ne faut pas oublier qu’une forme de prostitution est tolérée avec le mariage temporaire (sigheh) qui est légal et conforme à la loi religieuse chiite. Un homme et une femme peuvent se marier pour une durée déterminée, même très courte, et fixer l’échéance du mariage moyennant une dote offerte par le mari à l’issue de l’échéance. Le but du mariage temporaire est de régulariser les relations sexuelles et le plaisir charnel et non pas de fonder une famille.