restitution de biens culturels / استرداد اموال فرهنگی

patrimoine culturel
Modifiée le : 11/10/2024 07h05

Fait de rendre à leur pays d’origine des biens culturels acquis de façon illégale ou fruits de pillages coloniaux.

بازگردادن اموال فرهنگی که به روشی غیرقانونی یا از طریق غارت‌های استعماری به‌دست آمده، به کشور مبداء.

Infos complémentaires

En France, les modalités des restitutions de biens culturels soulèvent questions et polémiques. Les collections publiques se sont constituées au cours de l’histoire, et notamment de l’histoire coloniale. Les œuvres, incorporées de longue date au domaine public mobilier de l’État français, conformément à la législation en vigueur, sont soumises aux principes d’inaliénabilité, d’imprescriptibilité et d’insaisissabilité. Pour qu’il y ait restitution, la loi doit autoriser, par une dérogation au principe d’inaliénabilité, la sortie des collections nationales et le transfert de propriété des œuvres. En novembre 2021, après de longues négociations, la France a restitué au Bénin 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey, conservées au musée du Quai Branly.

در فرانسه روش‌های استرداد اموال فرهنگی منجر به پرسش و جنجال شده ‌است. مجموعه‌های دولتی که درطول تاریخ به‌ویژه دوره‌ی استعمار به‌دست آمده‌اند، آثاری که از زمان قدیم بخشی از دارایی‌های دولتی فرانسه محسوب می‌شوند، براساس قوانین موجود مشمول اصل غیرقابل‌واگذاری (inaliénabilité) و عدم شمول مرور زمان (imprescriptibilité) و غیرقابل توقیف بودن (insaisissabilité) می‌شوند. برای اینکه بتوان این آثار را استرداد داد، قانون باید با استثنا قائل شدن به اصل غیرقابل واگذاری و اجازه‌ی خروج مجموعه‌های ملی و انتقال مالکیت آثار را بدهد. در نوامبر سال ۲۰۲۱ پس از مذاکراتی طولانی فرانسه ۲۶ اثر گنجینه‌های پادشاهی آبومی در موزه‌ی کبرانلی (Quai Branly) پاریس را به کشور بنین بازگرداند.

Notice

Les Iraniens sont très attachés à leur patrimoine et la question du patrimoine conservé dans des musées européens et américains est très sensible. Certains attribuent à la faiblesse des monarques Qadjar (dynastie au pouvoir entre 1789-1925) le pillage par les Européens de sites archéologiques dont les pièces-maîtresses qui se trouvent aujourd’hui dans les collections du Louvre, du British Museum ou de l’Ermitage doivent être restituées à l’Iran. Pour d’autres, leur conservation et exposition dans les capitales européennes sont une bonne chose, car elles sont protégées, étudiées et offertes à la connaissance du grand public international, ce que, pour l’heure, l’Iran ne peut faire.