Camp temporaire construit par des gouvernements ou des ONG (telles que la Croix-Rouge) pour recevoir des réfugiés. C’est un espace humanitaire artificiel mis en place pour une durée limitée à la suite d’une catastrophe naturelle ou d’une crise politique. Certains camps peuvent accueillir jusqu’à plusieurs milliers de personnes.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, camp dans lequel étaient regroupés les prisonniers avant leur déportation.

Aujourd’hui, on nomme ainsi les camps qui servent à accueillir provisoirement des réfugiés.

Personne contrainte de quitter temporairement ou définitivement son lieu de résidence pour des raisons liées à un changement environnemental soudain ou progressif. Ce type de déplacement n’étant pas pris en compte dans la Convention de Genève de 1951, ces personnes ne peuvent pas prétendre à un statut légal de réfugié. Le Pacte de Marrakech mis en place par l’ONU et adopté en 2018 « reconnaît les effets du changement climatique comme un facteur négatif et propose des mesures concrètes pour les personnes qui sont déplacées dans le contexte de changements climatiques, par exemple, le développement de visas humanitaires ou un statut de protection temporaire ou permanent ». Ce cadre juridique n’est néanmoins pas contraignant pour les États.

D’après la définition de l’Organisation des Nations unies, les déplacés sont « les personnes ou groupes qui ont été forcés de fuir leur foyer ou leur lieu de résidence habituel […] par suite d’un conflit armé, de troubles internes, de violations systématiques des droits humains ou de catastrophes naturelles ou causées par l’homme et qui n’ont pas traversé de frontières ».

Ensemble des membres d’une communauté dispersée à travers le monde.